Les Metzelnéens
Continent : Linovpach
Pays : Brimar
Capitale: Irkartan
Nature : Humaine
Résumé
Qui sont-ils ?
Autonomes et indépendants, les Metzelnéens forment un peuple refermé sur lui-même, indifférent au monde extérieur et aux cultures étrangères. La vie entière de ces individus tourne autour de l’Empereur-Dieu Ipal, à la fois déité et souverain, qui dicte la vie et la mort de chacun dans un système hiérarchique pyramidal fermé. Peuple redouté pour sa maîtrise de la magie du feu, ses guerriers impitoyables et ses mœurs jugées effrayantes, les Metzelnéens vivent en paix sur leurs terres verdoyantes et jouissent de leurs richesses sans qu’aucun pays voisin n’ose ne serait-ce que penser à mettre le pied sur leur territoire.
Où vivent-ils ?
Les Metzelnéens, par leurs anciennes pratiques expansionnistes, ont conquis les terres au nord-est de Linovpach. Elles sont entourées à l’ouest par Lanöone et Ditmar, et au sud par Ylmsë et Linal-Glor. La frontière entre Ditmar, Ylmsë et Linal-Glor est balisée par un fleuve, La Cogorleta. Ces nombreux voisins auraient pu constituer pour Brimar une aubaine économique, mais les mœurs des Metzelnéens les ont conduits à considérer ces pays frontaliers comme des réserves utiles à l’esclavage et aux sacrifices religieux. Seul Ditmar échappe à leurs raids car un pacte ancien, passé avec les Rois et Reines de Medwyn, les astreint à l’indifférence. Brimar considère en effet Medwyn, sinon comme un égal, comme un Royaume respectable et puissant, devenu à plusieurs reprises un allié. La capitale de Brimar est Irkartan.
Comment vivent-ils ?
La société Metzelnéenne fait grand cas de la hiérarchie au point que chaque individu est marqué dès sa naissance d’un signe physique qui témoigne ainsi son appartenance à une caste. Ce système pyramidal place la classe des bonzes directement en-dessous de l’Empereur-Dieu Ipal : ils sont chargés de défendre le pays grâce au feu de leur Dieu et d’éduquer la population. La caste des servants vient après : ils occupent de nombreux postes importants, s’occupent de l’artisanat, de l’art et peuvent se consacrer à d’autres activités qu’ils choisissent. La dernière caste est celle des esclaves. Ce sont eux qui sont les plus nombreux. Ils servent de main-d’œuvre à la société metzelnéenne et peuvent parfois être utilisés comme sacrifices humains lors des cérémonies religieuses.
Qui prient-ils ?
Une cosmogonie complexe explique le fonctionnement du monde d’Algaroth, mais les Dieux créateurs ont peu à peu été abandonnés par les Metzelnéens après la venue de l’Empereur-Dieu Ipal, sauveur des hommes et bienfaiteur enflammé. En s’incarnant sur la terre sous la forme d’un être humain, Ipal donna aux hommes le pouvoir du feu qui leur a permis de se débarrasser des prédateurs et de conquérir leur territoire actuel. Dieu actif, puissant et vivant, les Metzelnéens l’ont préféré aux Teotl, Dieux créateurs inactifs et indifférents à leur sort de mortels. C’est aussi Ipal qui juge les âmes lorsque les individus meurent et qui permet leur réincarnation.
Quels talents particuliers ?
L’apparition de l’Empereur-Dieu Ipal donna aux Metzelnéen un art qui effraie la plupart de ceux qui en entendent parler : la magie du feu. Elle est l’essence même de leur existence, fait luire leur peau, les incarne avec force. La caste des bonzes se charge de la maîtriser complètement par des psaumes qui, chantés à l’unisson, libèrent une puissance telle qu’elle compense l’ignorance des Metzelnéens en matière de forge. Les étrangers qui doutent encore de cette force extraordinaire peuvent en trouver la preuve à la frontière de Lanöone où s’étend une terre vitrifiée par les flammes et où gisent, enfermés par le temps, les corps conservés d’ennemis vaincus.
L'inspiration medwynienne ?
Si leurs vêtements sont ornés de plumes et de couleurs, et que leurs peaux sont souvent recouvertes de bijoux faits d’or et de pierres précieuses, les Metzelnéens ne font pas grand cas de la forme de leur accoutrement. Le tissu recouvre principalement les épaules, le torse et les hanches, mais le reste du corps, lui, reste nu, laissant ainsi aux mouvements la liberté de leurs actions. La déformation du corps, que ce soit la forme du crâne modelé à la petite enfance, la coupe de cheveux ou les marques de trépanation, est également un facteur important de leur apparence. Vous l’aurez compris, en-dehors de leur peau dorée et lumineuse, les Metzelnéens s’apparentent en grande partie aux peuples d’Amérique du Sud et d’Amérique Centrale décimés par les colons européens au XVIe siècle.
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